Pour soigner leur e-réputation, les marques utilisent les « community-managers ». Un créneau en plein essor.
Borey Sok, 26 ans, facture ses services 80.000 euros l’année. Il est community manager (CM) free-lance. Son job se situe quelque part entre VRP, animateur de colos, évangéliste et conseiller marketing en ligne. Borey Sok fédère les internautes autour des marques ou produits de ses clients. Pour cela, il fait beaucoup de veille avant d’investir les forums, les blogs, les sites et les réseaux sociaux (Viadeo, Facebook, Twitter ou Myspace). Hors ligne, il invite des blogueurs « influents » à des soirées spéciales. Parmi les annonceurs qui ont pris contact avec lui, le manager cite des marques de luxe, des opérateurs télécoms ou des acteurs du monde de la musique. Il est aussi allé à la rencontre des compagnies d’assurances, « très réceptives ».
Sur Internet, les marques ont peur. Elles peinent à contrôler leur image. Selon la dernière étude Ipsos, plus d’un tiers des Internautes français se fient aux blogs pour leurs achats. Or, les commentaires des internautes ne sont pas toujours chaleureux, certains peuvent être assassins. Pour limiter les dégâts d’image, les annonceurs embauchent à tour de bras des community managers. « Les blogs sont…
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